Données ouvertes du programme IRP ATACAMA-SHS

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Mineral de Caracoles

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Auteur : Nicolas Richard

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Mineral de Caracoles (4).mp4

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Auteur :

Nicolas Richard

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Mineral de Caracoles

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2017

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CC-BY-NC-ND-4.0

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Très riche gisement d'argent découvert en 1870, deux cents kilomètres SE du port de Cobija, à 3100 m.s.n.m. Située en territoire bolivien, la mine fut occupée par l'armée chilienne en 1879 lors de la Guerre du Pacifique (1879-84). À son apogée (1873), 10 mille personnes travaillaient sur une centaine d'exploitations disséminées dans toute la "Sierra de Caracoles", notamment dans les huit mines principales ("Las Descubridoras"), responsables de deux tiers de la production totale [vidéo 04:04 - 06:46]. En 1873, le gisement a atteint son pic de production à 200 tonnes/an d'argent métal (pour référence, toutes les mines du Chili additionnées ont produit 110 tonnes/an d'argent métal en 1873). Une "Placilla" ou village minier regroupait les services (police, école, église, commerces...) [vidéo 01:15 - 02:20] . La mine était connectée à l'océan par un chemin de charrettes, d'abord vers le port de Cobija (200 km NO) puis vers le port d'Antofagasta (200 km SO); en 1876 le chemin de fer d'Antofagasta arrive à Carmen Alto (50 km O). Elle était ravitaillée en eau, animaux et fourrage depuis l'oasis de San Pedro de Atacama, à 90 km NE; la trace des roues de charrettes sur le désert est encore visible [vidéo 00:33 - 01:14]. Dès 1880 l'activité décline. La chute mondiale des prix (abandon de l'étalon argent), l'épuisement des parties les plus riches de la mine, la distance et l'utilisation de techniques d'exploitation très rudimentaires condamnent la production. La mine est progressivement désertée, puis définitivement abandonnée vers 1910. Une usine de retraitement des minéraux fonctionna entre 1960 et 1980 approximativement [vidéo 03:20 - 03:42]. André Bresson publia en 1875 un portrait saisissant du gisement dans Le désert d'Atacama et Caracoles (Amérique du Sud 1870-74), Le Tour du Monde, nouveau journal de voyages, Paris, vol XXIX, 1875, pp. 331-352

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auteur

Nicolas Richard